Témoignage de Wwoofing en Inde
Le Wwoofing de Cindy en Inde
Bonjour à tous, moi, c’est Cindy. Je suis suisse et j’ai 34 ans. Avant de partir faire du Wwoofing, j’ai réalisé un CFC (CAP) Assistante socio-éducative. Je suis une personne aventurière et solitaire, j’adore découvrir pleins d’endroits. Depuis toujours, j’aime les enfants et j’ai toujours eu comme projet de les aider. Je voulais devenir voyageuse en partant seule à l’étranger pour découvrir d’autres cultures et sortir de ma zone de confort. Je me suis donc lancé en partant en Inde depuis octobre 2019 et je suis toujours en voyage actuellement pour 2 ans.
Je connaissais le Woofing / Helpx, Workaway avant de partir en voyage. Mes amis m’en avaient parlé et je m’étais renseigné sur internet sur différents sites de volontariat.
J’ai trouvé mon expérience de wwoofer par le site Workaway. Je trouve que c’est un site avec beaucoup d’offres de volontariats, il est beaucoup plus complet et varié que le site Wwoof, qui est plus spécialisé dans les fermes organiques. Je suis donc partie avec un visa travail. Avant de partir en voyage, j’ai pris l’assurance Chapka pour assurer mes besoins pour des éventuelles maladies ou besoins médicaux une fois sur place et je le recommande à tous, surtout pour les voyages longues durée. On ne sait jamais ce qui peut arriver une fois sur place.
Mes tâches quotidiennes pendant mon Wwoofing
J’ai donc décidé de partir en Inde pour réaliser ce woofing. Pour commencer, je suis partie au sud de l’Inde dans la ville de Cochin, puis à Pudukkottai et Goa dans le Kerala. J’ai choisi l’Inde comme destination de PVT car ce pays a beaucoup de besoins, que ce soit humains, matérielles ou émotionnelles.
J’ai choisi mon expérience car les valeurs véhiculées par l’hôte étaient en accord avec les miennes. Pour moi, c’est une expérience qui m’intéressait beaucoup pour mon développement personnel. Et je voulais faire du Wwoofing avec des enfants.
J’ai réalisé ma première expérience de Wwoofing dans un institut social, où je donnais des cours d’anglais basiques et je jouais à des jeux avec des enfants très pauvres en fin de journée pendant 2h par jour. Je faisais du foundraising (la réflexion stratégique et l’articulation des moyens mis en œuvre pour développer les ressources des organisations œuvrant pour des causes d’intérêt général) sur internet. J’aidais aussi le directeur à traduire certains documents de son institut. Mes horaires de travail étaient de 13h à 15h et de 17h à 19h.
J’ai aussi travaillé dans un refuge pour animaux, je m’occupais de nourrir les chiens, les promener, leur donner des médicaments et entretenir la propriété du refuge. Je travaillais de 7h à 8h et ensuite je travaillais 3h par jour supplémentaire.
Pendant ces deux volontariats, j’ai adoré les relations humaines entre les hosts, woofers et les enfants. Aussi, avoir le contact avec les animaux, est agréable. Par contre, faire face à la pauvreté est assez compliqué car il y a un grand manque de ressources alors que les besoins sont énormes…
Je préfère le Woofing aux jobs parce que nous pouvons faire des choses gratuitement et avoir assez de temps sans rien attendre en retour. C’est une expérience beaucoup plus enrichissante sur le plan personnel. De plus, je ne savais pas que sur le site Wwoof, il pouvait y avoir des woofing avec des enfants.
Si j’ai un conseil, n’hésitez pas à vous lancer dans le Wwoofing ! Ma première expérience fût parfois difficile moralement mais j’en suis ressortie tellement riche ! Et n’hésitez pas à consulter tous les sites de volontariats.
Découvrir une autre expérience de woofer.
Petite chose à savoir : Le woofing est totalement différent que le workaway et helpx. En effet, le woofing (Wwoof) est beaucoup plus axé sur l’importance du partage et de la découverte de la culture que les autres plateformes tels que Helpx ou Workaway. Dans cet article, nous mettons en avant le terme « wwofing » car de nombreuses personnes font l’amalgame entre tous ces termes. Mais ici, Cindy est bien parti avec la plateforme Workaway.